Dimanche, 21 novembre 2021

Le pvl du district du Lac maintient sa recommandation de vote pour Julia Senti

Ces derniers jours, il a d’une part été communiqué que le PLR et le pvl allaient former un groupe commun au Grand Conseil. D’autre part, le candidat à la Préfecture Christoph Wieland s’est exprimé dans la presse au sujet de sa présence dans le conseil d’administration de l’entreprise familiale. Apparemment il y réfléchit encore. Dans un entretien avec les  Freiburger Nachrichten (16.11.21), il déclare à ce sujet: « Je ne sais pas encore si je vais me retirer, mais je le relativise car je constate que le mandat au conseil d’administration pose un problème à certaines personnes ». Voilà qui ne sonne pas comme une prise de position ni une intention claire. Il veut y réfléchir seulement parce que ça dérange « certaines personnes », et non pas parce qu’il a pris conscience qu’un mandat dans le conseil d’administration d’une entreprise de transport qui reçoit un volume important de marchés publics, respectivement qui est active dans des domaines attribués par l’Etat et les communes, n’est pas compatible avec la fonction de préfet.

Cette position est d’autant plus surprenante que Christoph Wieland a connaissance d’un avis de droit de l’administration cantonale de septembre 2020, qui arrive à la conclusion que, en cas d’activité accessoire d’un préfet, il existe un risque de conflit d’intérêt qui pourrait mettre en danger l’indépendance requise par la fonction. Dès lors, il doit être évalué concrètement au cas par cas, si le Conseil d’Etat peut autoriser une activité accessoire.

La population du district du Lac mérite un Préfet ou une Préfète conscient(e) de l’importance de l’indépendance de cette fonction. La position hésitante de Christoph Wieland à ce sujet (« je vais y réfléchir ») montre qu’il accorde peu d’importance à une véritable indépendance pour être un préfet pour tous.

Dès lors, le pvl du district du Lac recommande inconditionnellement de voter pour Julia Senti.

 

 

Extrait de l’avis de droit du 21.09.2020, p. 2:

 

« Ainsi, pour toute activité accessoire, quel que soit la nature de dite activité, il existe un risque de conflit d’intérêt qui pourrait mettre en danger l’indépendance requise par la fonction. Dès lors, un examen au cas par cas s’impose et il y aura lieu de prendre en compte tous les éléments afin de faire une pesée des intérêts et évaluer les risques. »