En cette situation confuse que l’on commence à apprivoiser, se retrouver en pleine campagne électorale peut se trouver être déstabilisant. En effet, point de rencontres avec les électeurs, point de discours prolongés sur la place publique, point de débats animés entre candidats de tous bords ; ou tout du moins ces événements ont-ils subi un régime sec du point de vue de leurs affluences. Les différents partis de communes entières ont même émis le souhait de ne communiquer qu’à distance.
Cette campagne virtuelle est le nouvel enjeu de notre époque. A l’heure des nouvelles technologies et de la numérisation grandissante, « rencontrer » la population au travers de prospectus ou de publications sur les réseaux sociaux est devenu la norme. Alors que les distances sociales sont devenues obligatoires, la proximité numérique devient, elle, omniprésente.
Ayons tout de même une pensée pour ces personnes qui, pour quelque raison que ce soit, ne pourront complètement profiter de ce droit démocratique tel qu’il leur est proposé. Cette partie de notre société doit être aidée par celle qui est plus à l’aise avec ces formes de numérisation. En effet, nous devons plus que jamais pouvoir compter les uns sur les autres.
Les Vert’libéraux n’ont pas attendu cette crise pour choisir de suivre la voie de l’innovation. Notre pragmatisme fait que nous sommes conscients que la société actuelle évolue plus rapidement que jamais jusqu’à nos jours. Notre force : utiliser les nouvelles technologies au profit de la recherche dans les domaines qui nous sont si chers, en particulier la protection de notre environnement.